A meeting that will
change our lives

Dimanche à 9h17
C'était encore une belle journée, et ce qui me mettait de très bonne humeur, c'est que cela va continue, car nous approchons de plus en plus du mois de mai, où les fleurs sortent, les oiseaux chantent et les cerises arrivent... oui j'adore les cerises, j'en mangerais toute la journée, si je ne savais pas que le lendemain je serais surement coucher dans mon lit sans pouvoir en ressortir. A part le fait d'avoir une nature en effervescence que même le plus geek de la terre apprécierait, c'est aussi le mois des amourettes, et j'espérais vraiment pouvoir me trouver enfin une copine. J'étais célibataire depuis bien trop longtemps. Avec ma soeur qui m'en fait voir de toutes les couleurs, je n'ai plus le temps de penser à moi. Ma mère me l'a envoyé car elle ne savait plus quoi en faire. D'ailleurs je me demande où elle a passé la nuit, elle va se prendre une brasse quand elle va revenir, je pense que je devrais l'attacher à la maison jusqu'à qu'elle est 25 ans, en espérant qu'elle prenne un peu du plomb dans la tête. J'ai vraiment l'impression des fois de voir une adolescente en pleine crise, alors qu'elle a quand même plus de 20 ans. Des fois je ne la comprends pas, mais je ferrais tout pour elle, après tout c'est ma soeur, et je suis passé par là avant elle.

Mais je n'avais pas envie de passer à elle pour le moment, le dimanche était sacré pour moi, j'avais besoin de me défouler un peu. J'enfilais mon short et mon débardeur, j'attachais les lacets de mes tennis, et pris ma gourde. Avec ce temps, c'était parfait pour un petit jogging matinale. Il était plus de 9h, on était dimanche, donc il ne devait pas y avoir trop de monde, ça serait parfait. Je regardais autour de moi et cherchais mes clés, où est ce que je les avais mis? Depuis que Taylor était là, c'était le bazar ici, fallait vraiment que j'instaure des règles de vie, sinon j'allais devenir fou. Entre la vaisselle qui n'était pas encore faite depuis hier matin et les affaires de ma soeur qui était un peu partout dans la maison, je n'imagine même pas comment est sa chambre. Heureusement que je peux me retrouver dans la mienne pour respirer un peu. Fallait que je pense à m'acheter un lave vaisselle, je mettais cela dans un coin de ma tête, ah oui et que j'achète une cerveau à ma petite soeur. Je souris à cette pensée, je suis sûr que si je lui disais cela, je me ferrais incendier. Peut importe, j'espère juste qu'elle prendra un jour conscience de ses actes. Je sortais, fermais la porte à clé et me dirigeais vers le parc.

Comme je l'avais prédit, il y avait très peu de monde. Après un samedi soir, j'en suis sur assez mouvementé, les gens ne se lèvent pas avant midi dans ce quartier, la plupart sont de sorti presque tous les soirs. A part quelques familles qui se promènent, donnent à manger aux oiseaux et aux écureuils, et sans oublier les personnes comme moi qui ont besoin de leur sport, il n'y avait personne d'autres. Je pris une bonne gorgée d'eau et je me mis à courir. J'avais oublié mes écouteurs, quelle tête en l'air que je fais, je n'avais pas envie de retourner chez moi, je perdrais beaucoup trop de temps, surtout que dans une petite heure j'ai mon entrainement (solitaire) de tennis.

Dimanche à 9h53
Cela faisait plus de 30 minutes que je courais, je vis au loin un banc libre, je courus vers lui, mais au moment où je m'assis, une autre personne se joignit à moi. Tant pis, maintenant que j'étais là j'y restais. Je pris ma gourde et là finit d'un trait. Fallait que j'en remette si je voulais aller jouer au tennis après.

- Quelle chaleur !

Cela m'arrivait souvent de parler pour moi même. Je passais mon bras sur mon front, j'étais trempé, et j'avais oublié une serviette. Décidément, j'avais la tête ailleurs aujourd'hui.