Fiona Kaelynn Steadworthy

my identity card Hey, salut toi ! Sais-tu que je suis né(e) à Adélaïde en Australie ? C'était le 27 décembre 1988 et je suppose que tu as donc deviné que j'ai 23 printemps ! Je suis issu(e) d'une famille très aisée et actuellement je suis célibataire. D'ailleurs j'aime les hommes mais le plus important pour moi c'est faire la fête. Je fais donc partie des Young, wild and free. En ce qui concerne mon activité dans la société je suis étudiante et mannequin à mes heures perdues, d'ailleurs mes collègues me disent souvent que je ressemble à Adriana Lima, c'est fou ça, non ? all my soul ☀ Franche ☀ Peste ☀ Intelligente ☀ Garce ☀ Bavarde ☀ Manipulatrice ☀ Ambitieuse ☀ Moqueuse ☀ Déterminée ☀ Calculatrice ☀ Confiante ☀ Prétentieuse ☀ Souriante ☀ Provocante ☀ Sensible ☀ Arrogante

Hey salut toi ! Oui toi ! Dis-moi tu serais prêt à répondre à quelques questions ? De toute façon avec Anonymous qui traine dans le coin, il faudra bien que tu t'habitues à ce qu'on parle de toi ! Passons au questionnaire de la ville !

☀ Alors depuis combien de temps es-tu à Adelaïde ? Heureux d'être là ? La rénovation de la ville et la nouvelle affluence touristique t'en penses quoi ? Cela fait 23 ans que je suis à Adélaïde. Heureuse? Pas vraiment, je crois que j'ai besoin de changé, de prendre le large, tu vois? Mais non, je suis coincée ici. Les touristes? Mais ils peuvent pas rester chez eux?

☀ Au fait tu es plutôt du genre à lire les ragots ou à en envoyer ? Anonymous et son blog t'en penses quoi ? Tu le consultes souvent ? Un peu les deux, j'adore les lire pour me tenir au courant de l'actualité et j'adore en envoyer juste pour descendre quelqu'un que je n'aime pas. J'adore ce blog et j'y passe tous les jours pour voir si il y a quelque chose de nouveau.

☀ Dis-moi le Adelaïde's Daily, tu le lis ? Pour ou contre ce journal sur la ville ? Ouais je le lis en diagonale. Il n'y a jamais rien d'intéressant pour moi dans ce magazine mais bon, puisque tous le monde en ville le lis alors je fais pareil. Je suis pour au moins ça occupe ceux qui ne savent pas quoi faire de leur dimanche après-midi.

All my Secret Life

"Citation, Citation, Citation"

Adélaïde. 27 décembre 1988. Deux jours après la fête de Noël. Un jour merveilleux pour mes parents car c'est le jour de ma naissance. Mon père fait partis d'un corps militaire d'élite et ma mère est directrice générale d'une grande entreprise internationale. Vous l'aurez sans doute compris, je suis issue d'une famille extrêmement riche. Malgré tout, je n'ai pas eu une vie de rêve. Enfin, ce que je veux c'est que mes parents m'offraient tous ce que je voulais mais ils n'étaient jamais là. Mon père était toujours aux quatre coins du monde dans je ne sais quel pays et ma mère passait son temps à l'étranger pour trouver de nouveaux clients. Alors oui, j'avais des cadeaux. Oui, mes parents cédaient à tout mes caprices. Mais je n'ai jamais réellement eu de vie de famille.

Gardée par des nourrices lorsque mes parents étaient absent, je m'amusais à leur faire péter un câble. J'avais bien compris que je venais du famille richissime et il était hors de question que des filles pauvres mettent les pieds chez moi. A seulement cinq ans, je commençais déjà à faire une différence entre les riches et les pauvres. Ce que je voulais faire comprendre derrière ce comportement s'était que mes parents me manquaient. J'avais besoin d'eux. Malgré tout j'ai grandit. A l'école, je n'étais pas brillante. Je passais plus de temps à dessiner sur mes cahiers qu'à écouter ce qui se disait. J'avais déjà ma petite bande d'amies. Toutes aussi riches que moi, on faisait toutes les bêtises possibles et imaginables. Mes parents ont été convoqué plus d'une fois dans le bureau du directeur mais eux trouvaient cela normal. Ils ne m'ont jamais engueuler pour ce genre de chose. Personnellement, ça m'allait bien. Je n'étais jamais punie. Je pouvais faire aisément ce qu'il me plaisait. Je n'ai jamais eu de limites.

Pourtant les années passent. Tant bien que mal je me forge mon caractère. Vous savez cette carapace de fille peste et arrogante, j'aurais put ne pas l'avoir si mes parents avaient été là. L'entrée au collège bouleverse tous. Premièrement, mes parents décident que je suis trop grande pour me faire garder et que je dois apprendre à vivre toute seule en étant autonome et indépendante. Et deuxièmement, mes parents commencent à s'engueuler le plus clair de leur temps quand ils sont tous les deux à la maison. Ce qui est rare certes, mais les cris et les insultent fusent à une vitesse et une puissance fulgurantes. Dès mon entrée au collège, je me suis fait remarquée comme étant une fille que tous les mecs désirent mais qui restent inaccessible pour la plupart. Niveau scolaire, j'étais loin d'être une lumière. Pourtant j'avais vraiment les capacités d'avoir d'excellentes notes mais cela ne m'a jamais intéressé. J'ai toujours jurer par mon physique et j'étais persuadée que cela serait un avantage.

Vivant plus ou moins seule dans une grande villa, j'ai très vite trouver un remède pour ne plus me sentir seule. De plus, mes parents qui devaient être à la maison deux ou trois fois par semaine, ne me m'était pas d'interdit. Devant eux, j'étais la petite fille modèle qui fait ses devoirs. Mais ce n'est pas parce que l'on reste enfermée dans sa chambre, que l'on travaille réellement. C'est à seulement 14 ans, que je suis allée à ma première soirée plus ou moins arrosée. J'avais vu l'annonce de la soirée sur un réseau social et j'avais réussis à y emmener mes copines. J'ai bu pour la première fois un verre d'alcool. Le premier d'une longue liste. Je ne me souviens pas vraiment de cette soirée mais une chose est sûre c'est qu'elle devait être génial.

Par la suite, j'ai très vite adhéré a ce style de vie: aller en soirée, boire un nombre incalculable de verre d'alcool, et parfois rentrer avec un garçon qui sera partit le lendemain. Mes parents ne voyaient rien et pourtant, j'en profitais vraiment lorsqu'ils n'étaient pas là. Puis, j'ai rencontré mon premier amour. Celui qui est censé être féerique, romantique et tous ce qui s'en suit. On s'était rencontré à une soirée. J'avais 16 ans, il en avait 18 ans. Il m'a défendu lors d'une bagarre. Attirée par les garçons ayant un côté sombre, on est rapidement sortis ensemble. Sa a duré un peu plus de huit mois. Le temps qu'il profite de moi, que je tombe amoureuse et qu'il parte voir ailleurs. Malgré mon côté peste, arrogante, prétentieuse et intouchable, je suis vraiment sensible. Mais pour moi c'est une faiblesse. Alors j'ai tout gardé pour moi. Essayant de digéré ce qu'il m'avait fait. J'ai d'ailleurs hurler sur tous les toits que c'est moi qui l'avait largué. J'ai toujours eut beaucoup de fierté et je ne voulais pas qu'elle en prenne un coup. Tant bien que mal, j'ai essayé de l'oublier.

Deux ans passent. J'obtiens mon diplôme et je n'ai qu'une envie partir le plus loin possible de l'Australie. Je n'en pouvais plus. Mes parents ne m'ont jamais laissé partir. Ne voulant pas continuer mes études, j'ai commencé à faire du mannequinat. Ma mère ne voyait pas cela d'un très bon œil puisque je défilais pour de la lingerie fine. Mais je n'en avais que faire de ce qu'elle pouvait bien penser. Un an à passé et j'ai commencé à reprendre mes études, dans la mode.

Aujourd'hui, j'ai 23 ans. Toujours aussi peste qu'avant, je ne suis pas prête de changer. Je suis une vraie croqueuse d'hommes. En fait, j'ai juste peur de retomber amoureuse.