Autumn London Cornwell

my identity card Hey, salut toi ! Sais-tu que je suis né(e) à Adélaïde en Australie ? C'était le 16 janvier 1990 et je suppose que tu as donc deviné que j'ai 22 printemps ! Je suis issu(e) d'une famille aisée et actuellement je suis célibataire. D'ailleurs j'aime les hommes/ mais le plus important pour moi c'est la famille. Je fais donc partie des I'll be there for you. En ce qui concerne mon activité dans la société je suis gérante du centre de détente, d'ailleurs mes collègues me disent souvent que je ressemble à ashley benson, c'est fou ça, non ? all my soul ☀ calme ☀ possessive ☀ ambitieuse ☀ jalouse ☀ empathique ☀ têtue ☀ généreuse ☀ rancunière ☀ sensible ☀ timide ☀ honnête ☀ égoïste ☀ logique ☀ manipulable ☀ optimiste ☀ naïve

Hey salut toi ! Oui toi ! Dis-moi tu serais prêt à répondre à quelques questions ? De toute façon avec Anonymous qui traine dans le coin, il faudra bien que tu t'habitues à ce qu'on parle de toi ! Passons au questionnaire de la ville !

☀ Alors depuis combien de temps es-tu à Adelaïde ? Heureux d'être là ? La rénovation de la ville et la nouvelle affluence touristique t'en penses quoi ? Je vis à Adelaïde depuis toujours. J'y suis née. Beaucoup de jeunes de mon âge ne rêve que d'une chose : voir leur ville natale dans leur rétroviseur. Moi, ce n'est pas mon cas. J'adore cette ville. La rénovation et l'affluence touristique, j'adore. Non seulement cela me permet de rencontrer beaucoup de monde, mais en plus cela fait rentrer de l'argent au Heaven Beauty Center, dont je suis la gérante depuis peu...

☀ Au fait tu es plutôt du genre à lire les ragots ou à en envoyer ? Anonymous et son blog t'en penses quoi ? Tu le consultes souvent ? Les lire. J’emmagasine les informations sur les gens et me venge quand quelqu'un me fait un coup bas. C'est toujours pratique. Se renseigner sur ses ennemis avant de les affronter, puis balancer les informations pour déstabiliser ses adversaires. Je vais assez souvent sur le blog, ne fut-ce que pour me renseigner...

☀ Dis-moi le Adelaïde's Daily, tu le lis ? Pour ou contre ce journal sur la ville ? Adelaïde sans son journal serait un peu comme New York sans la statue de la liberté ou comme Hollywood sans les maisons de stars. C'est inimaginable, indissociable. C'est comme le carnaval de Rio, les kangourous à Sidney, c'est incontournable. Pour moi, ceux ne lisant pas le Adelaïde's Daily ne sont pas de réels habitant de cette magnifique ville.

All my Secret Life

"Citation, Citation, Citation"

La vie des grands hommes nous rappelle
Que nous aussi nous pouvons rendre notre vie sublime,
Et laisser derrière nous, après la mort,
Des empreintes sur le sable du temps.
Henri Longfellow
Extrait de Un psaume de vie

J'ai toujours pensé que cette citation ne s'appliquait qu'aux grands et bons dirigeants de notre monde, comme John Kennedy, ou aux grands chefs de guerre dont nous connaissons encore aujourd'hui les noms, comme Jules César ou le général de Gaulle. Mais non, cette phrase n'est pas une incitation à suivre le chemin de la célébrité ou de la politique, mais à faire nos propres choix, à faire ce qu'on a envie de faire. Car ce qu'on aime faire, on y met 110% de notre énergie ! C'est ainsi qu'on se souviendra de nous. Bien sûr, d'ici un millénaire, notre nom sera probablement oublié, mais à quoi cela sert-il ? Nous serions morts, de toutes façons ! L'important est que nos proches, ceux qu'on a aimé se souviennent de nous, et de notre vie. C'est pourquoi quand je mourrais, je voudrais qu'on se souvienne de mon histoire, de cette histoire que je vais vous raconter...

Je suis donc née le 16 janvier 1990. Normalement, je devais naître le 3 février. Mes parents ne s'attendaient pas à me voir de si tôt et mon grand-père n'était même pas là. Non, il était en vacances à Sidney. Il faisait froid ce jour-là. Quand maman est arrivée à l'hôpital, il y a eu les contractions et tout le bazar... enfin, je ne connais pas ces détails-là. Je sais que durant l'accouchement, on lui avait donné une bouteille de vaporisateur d'eau Evian et ça lui avait fait attraper des taches rouges. Voilà pour la petite anecdote. Vous comprendrez que je n'ai absolument aucun souvenir de ma naissance. Tout ce que j'en sais, c'est ce qu'on m'en a raconté...
Ensuite, je suis rentrée à la maison. Quand exactement, je n'en ai aucune idée... Et puis, oui, bien sûr, il y a les photos, mais cela ne servirait à rien puisque des photos, c'est inanimé... et ça ne dit pas grand chose !

Quand j'ai eu 27 mois, ma petite soeur, October, est venue au monde. Papa et maman étaient à la maison quand maman a eu ses premières contractions. Papa a donc voulu aller tout de suite à l'hôpital, mais non. Maman, elle, elle voulait aller me mettre au lit à 20h, comme d'habitude ! C'est ce qui est arrivé. Après, elle a consenti à aller à l'hôpital. Une fois arrivée là-bas, plus rien, fini les contractions. Voulant voir sa fille au plus vite, alors qu'elle sortait d'un examen, elle a décidé de prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur. Arrivée à la moitié, les contractions ont recommencé. Elle a alors demandé la péridurale, mais c'était trop tard, la tête d'October était déjà quasiment dehors. Et elle est née avec la poche des eaux sur la tête. Signification de cela : aucune idée ! Tout ce que je sais, c'est que c'est une très bonne anecdote !

Alors, October et moi, on a grandit. Quand on est parti une année en vacances, il parait que j'ai un jour jeté la couche d'October dans l'hôtel... Je ne m'en souviens pas, mais bon ! Petite, moi, j'étais différente de maintenant. Normal, allez-vous me dire ! Mais je parle du caractère. J'étais plus du genre hyperactive et sociale, alors que maintenant, je suis calme et timide. Tout à fait le contraire !

Je me souviens de ma première dent perdue. J'étais en troisième maternelle et je buvais mon pot de Gervais quand j'ai senti quelque chose de dur. Moi, je l'ai jeté par terre, en classe, comme ça. Pas vite gênée, je sais ! Puis, il y a eu la récréation de 10 heures et en voulant manger mon MilkyWay, je me suis rendue compte qu'il me manquait une dent. J'ai alors commencé à pleurer, mais j'ai fini par la retrouver !
Pendant cette même année, j'ai fait ma première chute de tension. Cinq ans et une chute de tension, il parait que c'est rare et grave. Alors direction le médecin qui appelle l'ambulance et me voilà dans cette chose ! Là, pas de temps pour la douceur, clap clap clap, cathéter mis en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Résultat : j'ai aujourd'hui la phobie des piqûres et des seringues... Ah oui, les ambulanciers pensaient que je pouvais mourir assez rapidement, des les heures ou les jours qui suivaient. Mais non, je suis encore et toujours là, 13 ans après ce diagnostique douteux ! J'ai alors passé quelques jours à l'hôpital et quand ils ont compris que je ne risquait rien, ils m'ont laissé (enfin) partir !
C'est aussi durant ma cinquième année que j'ai appris à nager... et ce détail est d'un importance capitale !

Puis vient l'âge de mes 6 ans. Rentrée en première année primaire. Apprentissage de la lecture et de l'écriture, des calculs et des chiffres. Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de cette année-là, si ce n'est que j'avais une voisine de classe que je n'aimais pas et que personne n'aimait. Et puis, je me souviens aussi que pendant les récréations, je jouais toujours avec deux garçons de ma classe. On se faisait le remix de Capitaine Planet, un dessin animé dont on était tous les trois complètement fans.

7 ans. L'âge de ma deuxième chute de tension. C'était en classe, on répétait pour le spectacle de l'école. Puis, j'ai eu froid et j'ai été trouver l'instutrice qui m'a dit de retourner à ma place et que la journée était presque finie. Et là, bim, dans les pommes.

8 ans. Troisième année. Deux institutrices. C'est aussi pendant cette année que j'ai écopé de ma première punition. J'étais tellement excitée parce que Amber venait jouer chez moi l'après-midi (c'était un mercredi) que je n'arrêtais pas de parler. Oui, avec Amber, on jouait à Harry Potter. C'était drôle !
1998. C'est aussi l'année où maman est tombée malade. Un cancer du sein. On était parti deux fois en vacances cette année-là. Je me souviens de nos vacances aux Caraïbes, celles d'été. Dans l'avion, il y avait une fille qui m'intriguait. Et sa queue sur le côté, elle était mal faite. Moi aussi, j'en avais une, mais c'était maman qui me l'avait fait. Et comme elle était coiffeuse professionnelle, elle était réussie, ma queue à moi ! Et en fait cette fille, elle est allée dans le même hôtel que nous et, finalement, elle est devenue mon amie. Elle a beau habiter à Sidney, j'ai encore des contacts avec elle !
C'est en septembre 1998 que j'ai commencé la natation en tant que licenciée. Voilà, premières compétitions et déjà un titre. Et oui, j'avais fait première en 100 mètres nage libre...

9 ans. Année de l'arrivée de la harpie. Je nageais toujours. J'ai dû arrêter pendant deux semaines à cause d'une douleur à un pied et quand je suis revenue, elle était là. Elle, cette harpie d'entraineur.Je me souviens très bien de son nom, mais je n'ai pas envie de le prononcer. Allez savoir pourquoi, il me porte malheur ! Mais bon passons ! Ainsi donc, j'ai rencontré madame H (comme harpie) et son fils, Ethan Saddler. Et du fils, j'en suis tombée amoureuse. Et ça, ça a été ma plus grande erreur. En avril, nous étions ensemble, et en juillet, j'ai appris qu'il était aussi avec une autre fille de la piscine, une de mes amies. J'en ai pleuré, mais je connaissais Ethan et je savais que ce n'était pas la faute de mon amie, Megan.
Ma neuvième année est également celle de ma troisième chute de tension. A la maison, cette fois. Mais après celle-là, je pense que j'ai arrêté de compter ! Pendant cette année-là, je suis partie en classe verte à Spa. Je n'en garde pas de souvenirs particuliers.

10 ans et 11 ans. Nouvelles années qui commencent. Toujours autant de piscine. Mon année scolaire n'a pas vraiment eu d'importance cette année-là. Oui, j'avais des bons points, mais aucun souvenir ne me frappe plus qu'un autre... Sauf peut-être le voyage à la mer. Mais c'est tout ! Vous voyez, la natation prend à partir de là toute mon attention. Adieu les week-ends et les mercredis après-midi à jouer avec mes amis, bonjour les entrainements et les compétitions. Enfin, je ne blâme pas H pour cela, c'était mon choix à cette époque. Je ne pourrais jamais oublier toutes ces heures avec Ethan Saddler qui était devenu mon meilleur ami, même si moi, j'avais encore des sentiments pour lui. Et puis, il y a aussi toutes ces heures avec Megan et Hilary, les trajets en car jusqu'en Amérique pour des compétitions internationales, les heures passées dans la voiture pour aller jusqu'à d'autres villes du Canada. Ma rencontre avec Orlan, celle avec d'autres personnes. Ma rivalité avec Leighton Silverstar et mon habitude à aller déposer un bouquet de fausses fleurs sur la tombe de Mamy à chaque compétition nationale. Je n'oublierai non plus jamais le restaurant après une compétition à Vancouver. On avait bien assaisonné les olives et le père d'Hilary avait fini par les manger... oui, ces années me manquent. Tout me manque. Mais j'ai arrêté. A 12 ans, la natation, c'était fini.

12 ans. Arrêt de la natation. Ce qui m'a poussé à faire cela, je n'en sais rien... encore maintenant. Mais je sais que c'était la plus grande erreur de ma vie. Un ras-le-bol des déplacements, des entrainements, et de H aussi, très probablement. Mais ce que j'ai fait le 27 octobre 2006, ça, je le regrette vraiment. C'était ce jour-là. "Je vais tout faire pour retrouver la clé de ma chambre pour que tu ne puisses pas rentrer". Si seulement Ethan savait comme je regrette ce que je lui ai dit ce jour-là. C'est cette phrase qui m'a éloignée de lui. C'est vrai que sur le moment, je m'en foutait pas mal, de ce que I pouvait faire ou ressentir, c'était un jeu, notre jeu. On se taquinait, mais lui, il a mal pris cette phrase. Depuis ce jour, je ne lui ai plus parlé. J'avoue que cela me fait un peu de mal, mais voilà, je ne reprendrai pas contact avec lui. Au fond, j'espère que lui le fera un jour, mais je sais cela impossible !

De mes 13 à mes 15 ans, beaucoup de choses ont dérapé : mes relations, mes résultats scolaires, mon moral,... Comme je me sentais mal, je me réfugiais dans la nourriture. Une pâtisserie, un paquet de chips, des sandwichs à midi,... Je ne me rendais pas compte du mal que je me faisais. Bien entendu, j'ai essayé plusieurs régimes, mais aucun n'a fonctionné. Ou alors ils auraient pu fonctionner, mais je ne les respectaient pas et mangeais en cachette, ce qui était probablement pire !

Mais tout a changé l'été de mes 15 ans. Mes parents ont décidé de m'envoyer durant deux mois dans un camps d'amaigrissement. J'ai un peu honte de ce moyen extrême utilisé, mais j'en avais besoin. Je préfère donc juste mentionner cette période, en vous la résumant en quelques mots. Sur les deux mois, j'ai perdu 10kg, j'ai repris goût au sport, et mon moral a remonté en flèche. Par la suite, j'ai continué de pratiquer de sport, de plus en plus de sport, si bien que pour le moment, j'en fais un peu tout les jours. En un an, je suis passé de 80kg à 58kg, et j'aurais pu encore plus descendre si seulement j'avais continué mon régime. Mais j'ai décrété que 58kg était un bon poids pour mon mètre soixante-quatre.

Durant l'année de mes 16 ans, tout était parfait : mes notes étaient remontées, mes relations avaient recollé, mon moral était à nouveau en haut ! Rien ne pouvait venir ternir ce joyeux tableau !

Tout a continué ainsi jusqu'à mon diplôme et ma sortie de l'école. Je décidai alors de me lancer dans la comptabilité, que j'étudiai durant 3 ans, tout en travaillant dans l'entreprise familiale, le Heaven Beauty Center. Après ces études, ma mère me prit sous son aile durant une année avant de me laisser la direction du centre, alors qu'elle s'envolait pour les USA.

Au point de vue personnel, mes parents ont divorcé quand j'avais 18 ans. Ma mère a très mal vécu cette séparation, mais elle a fini par s'en remettre, plus ou moins. Elle a rencontré son amant actuel alors qu'il était venu à Adélaïde pour une semaine de vacances avec des amis. Un an plus tard, elle partait le rejoindre en Amérique. Pour mon père, c'est une tout autre histoire... Trois jours après la séparation, il s'affichait en public avec une jeune femme de 25 ans. Je l'ai très mal pris. Maintenant, il est avec une autre femme, de seulement 8 ans mon aînée. Et c'est simple, je ne veux plus le voir, tant à cause de son comportement envers ma mère qu'envers son comportement envers October et moi. Malheureusement, il a hérité de la moitié du Heaven Beauty Center à son divorce, et fait maintenant partie du conseil d'administration. Je dois donc mettre ma rancoeur de côté et me forcer à le voir de temps en temps, priant à chaque fois pour que ma belle-mère ne soit pas avec lui... Je participe bien entendu à toutes les sorties en famille, mais couper les ponts avec mon père est inimaginable car bien que je n'approuve pas ses fréquentations, il reste mon père...

Je suis maintenant gérante du Heaven Beauty Center d'Adelaïde. Mes souhaits d'avenir ? Trouver quelqu'un qui me plait et avoir des enfants avec. Pour la première de ces choses, ce n'est pas facile, je suis relativement difficile, si vous saviez la liste de critères. Pas fumer, pas se droguer, avec un minimum de répartie, capable de résister à mes caprices, un brin de maturité, pas toujours vouloir avoir raison,... Et j'en passe ! Pour le deuxième souhait, cela viendra, un jour ou l'autre... Mais en attendant, j'ai tendance à me rendre souvent au parc pour regarder les enfants jouer, me disant que moi aussi, je viendrai un jour, m'asseyant sur ce banc, regardant la chair de ma chair jouer dans ce bac à sable. Peut-être aurais-je mon petit ami, mon fiancé ou mon conjoint à côté de moi... Qui sait ? L'avenir est plein de surprises...