Sujet: Crie et je te répondrai ! - June-Luna Dim 22 Avr - 14:31
Conversation ou dispute ?
Ft. June-Luna & Grace
Crie-moi dessus et je te renverrai l'ascenseur...
Code by Anarchy
Il n'était pas tard, en plus de cela, je sortais d'un cours de psychologie. J'avais besoin de me vider la tête et de ce fait l'esprit. Je me suis donc dirigée vers les jardins d'Adélaïde. Je n'y allais pas préférant l'espace clos que représentait mon appartement plutôt que le grand air. Mais aujourd'hui, je ne me sentais pas d'humeur à rentrer directement chez moi. De plus, ma correspondantes Hayley devait elle-même être chez nous, et je n'avais aucune envie de lui faire la conversation. Bien que nous soyons toutes les deux amies, le jour n'était pas à la conversation pour moi. Je n'avais pas envie de parler. Pourquoi ? Parce que je pensais à ma sœur, elle me manquait. Elle que je ne reverrai plus jamais, elle qui a tout fait pour se rebeller auprès de nos parents et elle-même qui a fini par perdre la vie à cause de drogues en tout genre... Ça a beau faire quelques années que c'est arrivé, j'ai toujours l'impression que ça s'est passé hier... Et maintenant que je me trouvais loin de chez nous, loin de nos parents, loin d'elle, je ressentais comme un vide en moi, mais jamais personne ne le saura. Comme personne ne sait que ma famille n'est pas une famille « banale ». Mais bref, tout ça pour dire que les moments passés seule me faisaient du bien, et que c'était un de ces moments là que je recherchais en ce jour. Et les jardins de Kensington avaient cet effet apaisant sur moi. Je me suis donc assise sur l'herbe, à même le sol, la musique dans les oreilles et je regardais les gens passer. Je m'amusais à leur inventer des vies. C'est une chose à laquelle on s'amusait avec ma sœur, quand elle était encore là... Les gens pouvaient me prendre pour une folle de les regarder comme je le faisais, mais je m'en fichais royalement. Ils pouvaient bien me fusiller du regard, peu m'importait et l'un d'eux ne venait qu'à me chercher, je dégainerai si vite qu'il n'y comprendrait rien. Sur le rythme de « I love rock n roll », j'ai sorti un cahier de mon sac mon journal intime et j'ai commencé à écrire tout ce que je ressentais. Écrire avait cet effet libérateur sur moi. D'ordinaire, je ne ma baladais pas avec mon journal intime sur moi mais aujourd'hui, c'était différent parce que Hayley est entrée dans ma chambre juste au moment où j'allais le ranger et comme il était hors de question que je lui montre où je le range -ou plutôt là où je le cache- j'ai dû l'emmener avec moi, puisque nous sommes parties ensemble en cours par la suite.
Assise sur l'herbe et tout en écrivant, je ne relevais plus la tête pour fixer les passants. Je me contentais d'écrire et seulement d'écrire...
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Sujet: Re: Crie et je te répondrai ! - June-Luna Lun 23 Avr - 22:10
☀ Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice Si vous saviez comme j'aime le soleil d'Adelaïde quand il me réveille le matin. Enfin c'est en général car aujourd'hui, cela signifie que mon réveil était en grève à 7h00 mais surtout que je vais être en retard au boulot. J'ai beau travaillé dans la boutique de mon père, j'ai horreur d'être en retard. Bref, en me levant, je suis bien plus qu'en retard, je décide donc de me préparer en avance rapide. Si bien que je réalise que la maison est vide seulement une fois préparer et prête à partir. Je suppose que ma soeur c'est occupé de réveiller la maison ce matin. La raison pour laquelle elle ne m'avais pas réveillé m'échappe encore. Bref, tout cela pour vous dire que la matinée est passée rapidement. Je dois avouer que j'aime travailler à la boutique, c'est loin d'être les vagues et le sable que j'apprécie tant mais je n'en suis pas loin et puis j'ai l'occasion de parler avec pas mal de monde. Des surfeurs mais également des futurs surfeurs âgés d'une dizaine d'années, d'ailleurs ils ont le pouvoir de me rendre nostalgique ses bouts de choux. Mais comme chaque métier à son lot de défaut, le mien est mon père qui s'amuse à me rappeler que je n'ai pas été à l'université, enfin que je n'ai pas terminé mes études de sport du moins. En même temps, avec une blessure au genou, ce n'est pas évident et puis, je n'ai jamais vraiment eu d'autres passions dans la vie. Je le regrette, j'aimerais comme les autres avoir pleins de passions sur lesquels me rattraper en cas de problème mais je n'ai jamais ressenti ce que je ressens un surf à la main, c'est une tel adrénaline.
C'est pour cette raison que j'ai profité de ma pause pour aller faire un tour à la jetée, regarder les bateaux, les surfeurs, la vie marine quoi ! C'est idéale pour réfléchir et nécessaire avec les récents évènements, le décès de ma meilleure amie, sa fille dont je vais devoir m'occuper .. Je ne sais même pas si je suis capable d'être mère, de l'élever oui mais de répondre a toutes ses questions .. Je n'en ai pas été capable pour ma soeur alors que je ne connaissais pas ma mère. Mais d'un autre côté, je ne peux pas abandonner une fillette de 7 ans sans famille, je l'aime bien trop pour cela. Voilà, les pensées qui hantaient mes nuits mais également mes jours, j'ai tellement peur de faire les choses de travers. Il faut avouer que je suis tellement préoccuper par tout cela qu'en traversant le parc, je manque de me casser la figure en m'accrochant les pieds sur une demoiselle assise par terre. Alors que j'allais m'excuser, je reconnu son visage qui n'était plus que familier.
« Grace ? Désolé, j'ai pas fait attention. » Je lui souris. « Qu'est-ce que tu fais toute seule dans le parc ? Personne à martyriser ? »
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Sujet: Re: Crie et je te répondrai ! - June-Luna Dim 29 Avr - 12:52
June-Luna & Grace
« Crie-moi dessus et je te renverrai l'ascenseur... »
J'écrivais, sans m'arrêter. J'écrivais tout ce qui s'était passé dans ma vie ces derniers temps. Même si j'écris tous les jours, il y a des choses dont je ressens le besoin d'écrire encore et encore. On ne peut pas dire que j'ai une vie facile, enfin maintenant si. Mais en apparence seulement, personne ne me connaît réellement et j'adore ça mais quelques fois, c'est difficile à vivre. Mais le bureau des plaintes n'existe qu'à travers mon journal intime. Lui qui sait si bien jouer ce rôle de confident, d'ami. Il garde mes secrets les plus profonds et les plus mauvais sans rien y ajouter. Il ne me contredit jamais et c'est une chose que j'adore chez lui... Perdue dans mon écriture, je n'ai pas vu ni même senti que quelqu'un s'approchait dangereusement de moi. Alors que cette personne, qui s'avéra être une fille, commença à s'excuser, j'ai relevé la tête et ce ne fut qu'à ce moment là que j'ai remarqué qu'il s'agissait de June, une amie. Et même si ses propos ne m'enchantèrent guère, j'ai tout de même pris la peine de sourire et je me suis levée pour la saluer comme il se devait. Je lui ai alors fait la bise avant de répliquer : « Pas de souci. J'écris, ça fait du bien quelques fois et puis prendre l'air ne fait pas de mal non plus. » Me suis-je simplement contentée de dire. J'ai alors vite rangé le carnet qui me servait de journal intime. Hors de question que June s'aperçoive de la véritable nature de ce carnet. Une fois mon journal bien rangé, je n'ai pas manqué de reprendre là où nous nous étions arrêtées : « Et non, personne à martyriser, mais si tu veux jouer les cobayes, c'est avec plaisir. » Bon d'accord, c'était méchant. Ou sarcastique. Je savais très bien ce que pensait June de ma réaction vis-à-vis de certaines personnes, mais ça la regardait. Je me fichais pas mal de ce qu'elle pouvait penser. Après tout, chacun agit comme il l'entend. Si je suis venue à Adélaïde, c'était justement pour ne plus avoir de chaperon sur le dos, toujours en train de me surveiller et de me dire ce que je devais faire ou ne pas faire. Alors s'il s'avérait que quelqu'un m'embête encore avec ça ici, je ne me priais pas pour le remettre à sa place, ami ou pas ami. Toujours est-il que je ne voulais pas non plus faire d'histoire en plein milieu du parc alors que si j'y étais venue, c'était justement pour me reposer et m'éloigner de toutes ces histoires puériles. C'est pourquoi j'ai continué de sourire à June tout en ajoutant : « Et sinon, que fais-tu ici ? » C'était juste histoire de faire la conversation et surtout de partir sur autre chose que sur sa façon de penser. Après quoi j'ai repris ma place assise en intimant mon amie d'en faire autant.
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Dim 22 Avr - 14:31
