Lucan James Baxter

my identity card Hey, salut toi ! Sais-tu que je suis né(e) à Portland en Australie ? C'était le 28 septembre 1989 et je suppose que tu as donc deviné que j'ai 22 printemps ! Je suis issu(e) d'une famille pauvre et actuellement je suis célibataire. D'ailleurs j'aime les femmes mais le plus important pour moi c'est l'argent et ma gueule.. Je fais donc partie des Cruels intentions. En ce qui concerne mon activité dans la société je suis un gentleman cambrioleur, d'ailleurs mes collègues me disent souvent que je ressemble à Alex Pettyfer, c'est fou ça, non ? all my soul Attentif Narquois Sociable Hypocrite Charmeur Solitaire Patient Jaloux Fidèle Chapardeur Rieur Hors la loi Dynamique Gourmand Sportif Impulsif

Je roule souvent des yeux devant des situations ou des gens agaçants.
Souriant, je montre à la société celui qu'elle a envie de voir, et non celui que je suis réellement.
Je peine à faire confiance aux gens même si je suis doué pour me fondre parmi eux.
Lorsque je suis nerveux, je tourne en rond comme un lion en cage.
Je suis du genre solitaire dans l'âme mais fréquente souvent des endroits animés.
J'ai un caractère changeant, ce qui n'est pas pour me faciliter la vie.
Je suis quelqu'un d'excessivement prudent, depuis tout petit c'est prend garde ou crève.
Je déteste le mot et la conception de famille. Moi je n'en ai jamais eue.
Parfois je fume, et je me rend compte que je déteste ça. Alors je fait attention à ne plus le faire, jusqu'à ce que ça revienne sans que je sache comment.
Je me bats rarement en public, ça attire l'attention, c'est mauvais pour mes affaires. Par contre la vengeance privée c'est ma spécialité.

Hey salut toi ! Oui toi ! Dis-moi tu serais prêt à répondre à quelques questions ? De toute façon avec Anonymous qui traine dans le coin, il faudra bien que tu t'habitues à ce qu'on parle de toi ! Passons au questionnaire de la ville !

Alors depuis combien de temps es-tu à Adelaïde ? Heureux d'être là ? La rénovation de la ville et la nouvelle affluence touristique t'en penses quoi ? Ça va bientôt faire un an que je suis ici, et oui plutôt content d'être là pour me refaire une virginité question réputation. Ici personne ne me connait, et c'est parfait. La rénovation... En fait je suis incapable d'en dire quoi que ce soit car je ne connaissais pas l'état de la ville avant. Quant au touristes ce sont des cons, ils ne savent pas conduire, se prennent pour les rois du monde mais ont dieu merci un look de merde qui permet de les identifier de loin, et donc de les éviter. Ah si ! Ils ont quand même une qualité : ils sont faciles à dévaliser.

Au fait tu es plutôt du genre à lire les ragots ou à en envoyer ? Anonymous et son blog t'en penses quoi ? Tu le consultes souvent ? Je suis du genre en retrait, la discrétion dans mon métier c'est primordial, mais l'information aussi. Alors oui, je lis les ragots, je dois même dire que j'adore ça ! C'est full divertissant, j'aime ce blog et je le consulte souvent, ça me fait toujours bien marrer. J'aime l'humour noir, mais je pense que si ça m'arrivait à moi... mmh, oui, ça me ferait grincer des dents.

Dis-moi le Adelaïde's Daily, tu le lis ? Pour ou contre ce journal sur la ville ? Je le lis mais je ne le paie pas. Autant avec Anonymous j'aime rire aux dépends des gens, autant apprendre que monsieur le maire a fait installer une nouvelle jardinière de géranium rue des marguerites ne provoque pas chez moi d'euphorie notable. Parfois en revanche il y a de quoi m'intéresser au fil de ces pages, notamment lorsque ça parle des gens aisés de la région...

All my Secret Life

"L'adversité met la prudence au cœur de l'homme."

Comment dire ? Déjà que je n'aime pas parler de moi mais alors de là synthétiser « l'histoire de ma vie »... Mmmh, non, réflexion faite ça ne me paraît pas impossible. Toute chose a un début et un fin, et si je ne connais pas encore la mienne, je connais déjà mes débuts. Les voici donc :

Je suis né à Portland, une ville plutôt cool qui, quoique située à 550 km d’Adélaïde, lui ressemble pas mal. Si je devais les comparer, je dirais que Portland était moins urbaine cependant, plus littorale et axée sur ça. Je me rappelle encore de mon enfance bercée par les vagues et le surf. Ça c'était pour le côté enfance heureuse. Maintenant le revers de la médaille : ma mère, sûrement trop jeune et trop paumée quand elle m'a eu, m'a élevé seule. Hé oui, je suis de ces mômes qui n'ont jamais connus leur père. Le mien s'était déjà tiré bien avant ma naissance, en fait dès les premières rondeurs prises par le ventre de ma mère. Dans le genre pauvre type on ne fait pas mieux.
Pour autant je ne peux pas dire que je n'ai pas eu de père, puisqu'en fait j'en ai eu des tas. Tellement que je dois avouer ne pas avoir retenu tous leurs visages, encore moins leurs prénoms. Ma mère a toujours été quelqu'un d'un peu trop naïf et porté sur la bouteille, un peu trop jolie aussi, enfin avant. Maintenant son addiction à la boisson a légèrement faussé mon patrimoine génétique apparent. Tout ça pour dire que parmi les nombreux hommes à avoir défilés dans sa vie et la mienne, il y a eu quelques bons papa, beaucoup de mecs indifférents, et enfin une majorité d'ordures à avoir faits de moi ce que je suis aujourd'hui.

Très tôt, j'ai du apprendre à déceler lesquels de ses compagnons seraient violents à mon égard comme au sien, et auxquels je pouvait accorder une confiance relative. Du gamin qui se cachait sous les tables quand ça criait trop fort à la maison je suis devenu cet ado indépendant et débrouillard. Je n'ai en revanche pas su éviter quelques ennuis qui m'ont valus de me faire tirer le portrait au commissariat du coin dès mes quatorze ans. L'argent manquait cruellement à la maison, et rien que manger trois vrais repas par jour relevait de l'exploit. Ma mère n'était pas douée pour gérer quoi que ce soit, ni l'argent, ni la maison, ni moi. C'est naturellement que je me suis mis à fréquenter les mauvais types, ceux issus comme moi d'un cercle familial craignos et à qui on avait un peu trop cogné dessus pour qu'ils puissent encore se soumettent à une quelconque forme d'autorité. L'école n'était pas franchement pour nous, la taule non plus, on était trop jeunes. On commettait ici et là de menus larcins qui nous rapportaient plus d'argent de poche que les gamins de notre âge bien comme il faut, et quand ça tournait mal, on écopait de travaux d'intérêt généraux vite expédiés.
C'était en quelques sorte la belle vie. J'ai grandis entre les bancs de l'école et la petite délinquance. Contrairement à mes camarades de méfaits, j'aimais bien l'école, disons j'aimais bien apprendre à lire, écrire, compter, bref comprendre les choses de la vie et le monde dans lequel j'évoluais. Mais comme eux je détestais les devoirs du soir, apprendre mes leçons pour les contrôles sur table, et devoir me plier à l'autorité de quelques profs à nous prendre constamment de haut et nous punir par simple formalité. Plus les années passaient, plus mes camarades de larcins se faisaient rares sur les bancs de l'école. A cette époque, j'avais encore beaucoup d'affection pour ma mère et continuait donc année après année de gravir les échelons de la scolarité pour lui faire plaisir. Ça m'a valu une sérieuse disgrâce du côté de la rue, normal, j'étais le cul entre deux chaises : mi-étudiant sérieux, mi-délinquant juvénile. J'ai été cogné, puis viré. Plus moyen alors d'opérer comme avant, c'était fini pour moi les vols de voitures, de matos, ou de sacs à main à l'arrachée, ce type de larcin s'opérait en bande pour que justement aucun de nous ne se fasse prendre.

C'est alors qu'à commencé pour moi ma vie de voleur solitaire. J'avais indéniablement besoin d'argent, sauf que mes anciens potes ne pouvaient plus m'encadrer, je ne pouvais donc plus me permettre de venir voler sur leur territoire : le centre-ville. Par ailleurs avec mon casier et ma gueule d'ange un peu trop repérée par les commerçants du coin – ceux-là même que j'avais volé tant de fois – il m'était impossible de trouver un petit job comme l'essentiel des mecs de mon âge.
J'ai commis mon premier cambriolage à l'âge de 19 ans, c'est arrivé un peu par hasard, une nuit à errer, une maison de vacances facile à fracturer... Je venais de découvrir une activité où la solitude était le plus précieux des atouts. Et puisqu'elle s'opérait de nuit, suivre en parallèle des cours n'était plus un problème. J'ai donc poursuivis mon petit bout de chemin, peaufinant mon art de noctambule et mes études. A ma majorité, j'ai déménagé pour Adélaïde sur les conseils d'un camarade de classe originaire de la région. Mon casier de délinquant juvénile avait été effacé, mais à Portland on me connaissait encore trop comme le petit malfrat que j'avais appris à cacher en moi. Ici je débarque avec ma gueule d'ange et mon passé bien enfouis, décidé plus que jamais à visiter vos maisons, plus particulièrement les vôtres mesdames, vous qui faites si facilement confiance à mes beaux yeux et ma candide blondeur...