5:30. Mon réveil sonna. Une longue matinée m'attendait aujourd'hui. Et oui je devais me rendre au studio avec mon groupe vers 6h30 avant que les cours commencent, car aucun d'entre eux ne pouvaient venir cet après-midi. Heureusement, mes cours finissaient a 12h et je pourrais me reposer l'aprem. J'ai donc ouvert les yeux difficilement. Je n'avais vraiment pas envie de me lever. Après quelques minutes, je me suis levée pour de bon, et me suis dirigée vers la cuisine pour prendre un bol de céréales. Ensuite je suis allée prendre une bonne douche pour bien me réveiller. Et enfin, l'épreuve la plus compliquée choisir des vêtements. J'ai donc opté pour un long et fin t-shirt avec un short en jean. J'ai attrapé mes clés, et suis rentrée dans ma voiture.

Je suis arrivée au studio la première. Quoique ça ne m'étonnait c'était toujours moi. Eliott n'a pas tardé à me rejoindre ainsi que les 2 autres membres du groupe. On a donc pu commencer à répéter. On a fini 2h plus tard vers 9h et j'allais être en retard en cours. Je ne comprenais toujours pas pourquoi je vais en cours. Après tout, mon avenir, c'est la musique. Surement pour faire plaisir à mes parents. Enfin bref arrivée en cours, j'ai entamé une longue matinée qui variait entre dormir et textoter avec des amis. Lorsque 12h sonna, c'était comme une libération. En plus n'étant plus fatiguée - ayant dormi en cours - je n'avais plus envie de me reposer. Je suis allée déjeuner seule. Je ne savais pas quoi faire de mon après-midi. Je repensais à mon passé, et je me suis mise a penser a Jonathan. Je le connais presque depuis toujours. Il à presque toujours veillé sur moi, depuis petite. Maintenant, j'aime bien aller le voir pour qu'on puisse parler un peu.

Je lui ai donc envoyer un sms lui disant qu'il me manquait et que j'avais vraiment envie de le revoir. Surchargé comme il l'était je n'avais pas vraiment l'occasion. Je fut surprise lorsque j'ai vu qu'il m'a répondu que je lui manquais aussi et qu'il avait l'après midi pour moi. Il était encore tôt, on aurait tout le temps pour parler. Après avoir fini mon verre de coca, je suis repartie dans ma voiture, pour rouler en direction de chez lui. J'aimais bien chez, c'était beau, grand, et tout ça. Même si moi je n'avais pas à me plaindre. Arrivée devant son portail et connaissant le code, je suis entrée. Je me suis dirigée vers la porte d'entrée et j'ai sonné. J'attendais qu'il m'ouvre avec impatience. J'avais hate de le revoir.

J'avais attendu un peu avant qu'il vienne ouvrir la porte. Il faut dire que sa maison était si grande qu'il devait prendre du temps à la traverser. Puis il a ouvert la porte et j'ai redécouvert cet homme que je n'avais pas vu depuis longtemps. Il faut dire que pour son âge, il restait quelqu'un de très charmant voir "beau gosse". Par l'absence de bruit, j'en conclue qu'il était seul chez lui.

Bonjour ma chérie, je suis ravi de te voir, toujours aussi magnifique...entre je t'en prie, fait comme chez toi

Il trouvait toujours les bons mots, et était très flatteur.

Coucou, haha merci Jonh

Puis j'ai déposé un bisous sur sa joue en guise de bonjour. Il m'a fait entré et a passé son bras autour de ma taille, et plongeait ses yeux dans les miens. Il avait un regard... Indescriptible, un bleu comme j'en voyais jamais autre part que chez lui. J'aime beaucoup être avec lui, je me sens bien, protégée, en sécurité. Il m'emmena sur la terrasse, où était installé une table et deux chaise face à face. Il tira une des deux chaises pour me permettre de m'asseoir, et il s'installa en face.

[i]Raconte moi tout, je veux tout savoir de ce que tu as fais dernièrement.[/i

J'aimais bien aussi cette manière de prendre des nouvelles, de s'inquièter de ce que je fais. Il a pris le pot de limonade pour nous servir un verre a chacun. Je bu une gorgée avant de lui répondre.

Oh tu sais, pas grand chose, les cours la musique, rien de spécial. Comme d'habitude quoi.

Je parlais tout en le regardant, puis il a relevé la tête comme pour me regarder parler. En replongeant mon regard dans le sien, j'ai esquissé un sourir, avant de rebaisser la tête.

Et toi ? Ça va ? Tu m'avais manqué !

Puis après avoir fini mon verre, j'ai relevé la tête comme pour mieux l'écouter en attendant sa réponse.

Il était dans ma nature de complimenter les gens que j'affectionnais et force est d'admettre mon coeur débordait d'affection pour la charmante jeune femme alors je n'avais pu faire autrement que de lui faire quelques compliments afin de lui faire comprendre à quel point je pouvais être heureux de la revoir. Je lui souris lorsqu'elle me remercia et nous nous rendîmes jusqu'à la terrasse afin de s'installer tout les deux.

Cette jeune femme avait un je ne sais quoi, je ne pourrais vous dire quoi mais lorsque je la regardais je me sentais plus moi-même...comme si je retrouvais cette innocence et cette insouciance qui m'avait quitté il y a de cela plusieurs années déjà. Nous étions donc installé et je nous avais versé chacun un verre de limonade lorsque je lui demandai de ces nouvelles...je tenais énormément à elle alors il était normal que m'informe de ce qu'elle devenait. La belle jeune femme me répondit alors qu'elle n'avait rien de palpitant à me raconter, bien sur elle me parla de ses cours et de ces séances d'enregistrements mais elle le faisait en me démontrant une telle passion dans son regard que je n'y trouvais rien de banal.

Je suis heureux que tu vives pleinement ta passion...ne cesse jamais d'y croire.

C'était davantage les paroles d'un père que celles d'un ami ou d'un confident mais je les pensais néanmoins et elle me demanda ce que je devenais avant d'enchaîner en me demandant si j'allais afin de conclure en me disant que je lui avais manqué...ce qu'elle pouvait me réchauffer le coeur avec ces douces paroles.

Moi tu sais je suis toujours au centre des tempêtes médiatiques, dès qu'une bombe éclate au sein du gouvernement immanquablement c'est mon nom qui y est associé mais cette fois je crois que le grand patron sent la soupe chaude d'ailleurs il m'avait convoqué pour un entretien à Sydney tôt ce matin, tu me connais j'y suis aller afin d'endormir le vieux. Hormis ce petit détail je vais très bien c'est gentil de t'en soucier et tu m'as énormément manqué mais tu le savais déjà.

Lui dis-je tout en lui souriant, noyant mon regard dans le sien alors que je venais de lui prendre la main.

Tu aimerais qu'on rentre avant que le vent ne se lève ?

L'air était toujours chaud mais on sentait une petite brise se lever. Il m'a dit qu'il était content que je vive ma passion et de ne jamais cesser d'y croire. Encore une fois, il avait les bon mots. Le fait qu'on puisse m'encourager à faire ce que j'aime, faisait déjà de cette personne quelqu'un de spécial. Et lorsque je lui ai demandé de ses nouvelles, il m'a parlé de problème par rapport à son travail de ministre. Je n'aimais pas trop la politique, par conséquent, je ne comprenais pas tout à ce qu'il disait, mais ça m'interessait quand même. Il a après rajouté que je lui avait manqué.
Il replongea son regard dans le mien. Il fallait vraiment qu'il arrête de faire ça. C'était très déstabilisant pour moi. Il me pris la main. J'ai donc refermé ma main sur la sienne. Puis il m'a proposé de rentrer avant que le vent ne se lève.

Oui, je pense que c'est une bonne idée

Il était encore tôt dans l'après midi. De toute façon, je n'avais rien de prévu, alors je n'étais pas pressée. J'avais mit des talons hauts. Je paraissait donc plus grande et atteignait presque sa hauteur. Je lui fit cette réflexion d'un air amusé comme pour lui faire comprendre qu'il était petit. J'aimais bien le taquiner parfois. Une fois entrés, il faisait plus frais, ça faisait du bien, j'étais plus a l'aise. Je connaissais cette maison comme ma poche. J'y était déjà venu a plusieurs reprises depuis petite. Je me suis donc dirigée vers le salon qui était à coté. Je lui tenais toujours la main, il était donc forcé de me suivre. Arrivés à ce salon, je me suis laissée tomber sur un des fauteuil.

Vient t'asseoir à côté de moi qu'on finisse notre discussion !

Il prenait du temps à réagir, j'ai alors attrapé sa main, et je l'ai tiré pour le faire s'asseoir à coté. Mauvaise manipulation, il est tombé sur moi. Enfin il s'est rattrapé en posant ses mains des chaques cotés de moi sur le dos du fauteuil.