Jeven Eros Sullivan

my identity card Hey, salut toi ! Sais-tu que je suis né(e) à Sydney en Autralie ? C'était le 25 Juin 1993 et je suppose que tu as donc deviné que j'ai 18, bientôt 19 printemps ! Je suis issu(e) d'une famille aisée et actuellement je suis célibataire. D'ailleurs j'aime les femmes mais le plus important pour moi c'est la famille et les amis. Je fais donc partie des i'll be there for you. En ce qui concerne mon activité dans la société je suis étudiant en science humaine et sociale, d'ailleurs mes amis me disent souvent que je ressemble à Logan Lerman, c'est fou ça, non ? all my soul ☀ marrant ☀ fêtard ☀ intelligent ☀ impulsif ☀ compréhensif ☀ déchiré ☀ protecteur ☀ réaliste ☀ mature ☀ passionné ☀ têtu ☀ autodidacte ☀ loyal ☀ curieux

Hey salut toi ! Oui toi ! Dis-moi tu serais prêt à répondre à quelques questions ? De toute façon avec Anonymous qui traine dans le coin, il faudra bien que tu t'habitues à ce qu'on parle de toi ! Passons au questionnaire de la ville !

☀ Alors depuis combien de temps es-tu à Adelaïde ? Heureux d'être là ? La rénovation de la ville et la nouvelle affluence touristique t'en penses quoi ?
Je suis ici depuis 18 ans, pratiquement depuis que je suis né et je pense que je devrais m'estimer heureux de vivre dans une ville telle qu'Adélaïde. La nouvelle ville me plait bien, et puis si des personnes du monde entier peuvent en profiter pourquoi pas ? Je ne suis pas contre, et puis j'aime voir de nouvelles têtes et une ville en activité 24/24h, c'est assez plaisant. Par contre, c'est vrai que lorsque l'on voudrait passer un moment un peu plus au calme, il va falloir se creuser un peu plus les méninges...

☀ Au fait tu es plutôt du genre à lire les ragots ou à en envoyer ? Anonymous et son blog t'en penses quoi ? Tu le consultes souvent ?
Je suis plutôt du genre à lire des ragots même si ce n'est pas vraiment ce qui m'intéresse à proprement parlé. J'étudie les rapports humains, et je ne sais pas si je devrais en avoir honte, mais Anonymous et son blog sont pour moi une véritable source d'inspiration, et je m'appuie pas mal dessus pour mes études, donc je le consulte assez régulièrement. Sinon, si je devais en parler plus personnellement, bien que le but premier de son blog n'est pas forcément de dire la vérité ou de faire le bien, au contraire, il donne un peu de piment dans la vie et beaucoup d'intérets aux habitants de la ville

☀ Dis-moi le Adelaïde's Daily, tu le lis ? Pour ou contre ce journal sur la ville ?
"Pour" évidemment. Enfin, je veux dire que je ne vois pas de raisons d'être contre. Je pense que c'est toujours bien de savoir ce qu'il se passe dans la ville, histoire d'avoir des nouvelles et de ne pas passer pour un inculte dans sa propre ville. Et puis on ne sait jamais, toutes les surprises que peut nous réserver notre cher maire dans la rénovation de la ville.

All my Secret Life

"Citation, Citation, Citation"

Jeven lâcha un grand soupir de soulagement lorsque la sonnerie qui annonçait la fin du cours retentit, ce qui ne manqua pas de faire sourire ses camarades autour de lui. Bien que ses cours en général lui plaisent, le jeune homme manquait aujourd’hui de motivation et il ne restait pas bien longtemps concentré sur l’exposé du professeur. Il ne lui fallut pas plus de cinq secondes pour prendre sa veste, son sac et sortir de l’amphithéâtre suivi de ses amis. Ils se rendirent tous sur le parking et grimpèrent dans le véhicule d’un d’eux, mais Jeven s’arrêta net devant le voiture. Il fronca les sourcils comme s’il méditait, ou qu’il devait faire face à un ultimatum crucial. Il fut interrompu dans ses pensées par son ami: « Alors Sullivan ? C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » fit-il en imitant la charmante et terrible voix de cette concierge de l’école primaire, qui tentait désespérément à chaque fois d’arracher Jeven à son vélo devant l’école. Il sourit. Le jeune Sullivan et ses compères se rendaient tous les mercredi après-midi ou presque sur la plage. C’étaient leur rendez-vous hebdomadaires depuis dejà plusieurs années, et il y était très attaché. Mais aujourd’hui Jeven avait dejà un rendez-vous de prévu, et il ne pouvait se résoudre à le manquer. « En tout cas pas aujourd’hui, j’ai quelque petites choses à faire. Mais la prochaine fois, sûr ! » Répondit-il à son ami et en adressant un au-revoir furtif de la main à tous ses camarades réunis autour de lui avant de se retourner et marcher dans la direction opposée. Il prit une grande inspiration, comme pour faire le vide dans son esprit avant d’accomplir une tache qui était une extrême importance. Il sentait les regards de ses amis sur lui, ils le regardaient s’en aller pendant quelques secondes avant de se replonger dans leurs folles vies de jeunes étudiants.
Jeven marchait les mains dans les poches, son sac pendu à son épaule droite par la bandoulière. Il faisait beau aujourd’hui, et c’était un beau jour pour faire quelque chose qui nous tenait à cœur, c’est ce qu’il se disait. En l’occurrence, le jeune homme avait besoin de rendre visite à une personne à qui il tenait énormément. Il arriva à destination après une vingtaine de minutes de marche. Beaucoup d’arbres avaient poussés ou ont juste été plantés pour rendre le lieu plus chaleureux, plus « vivant » … Paradoxe oui. Il connaissait l’endroit exact pour y être venu régulièrement, au début avec sa mère, puis tout seul de temps à autres sans qu’elle le sache. Il s’agenouilla et enleva les quelques feuilles mortes qui s’étendaient sur la pierre. Il aimait être en sa compagnie depuis toujours, bien qu’aujourd’hui ce n’était plus pareil. Il baissa la tête un moment : il ne savait pas par quoi commencer. Il avait à la fois tellement de choses à lui dire, mais aussi une certaine appréhension, comme s’il ne devait peut être pas être là en ce moment même à faire ce qu’il faisait depuis plus d’un an.

« Tu te souviens de ce jour où tu m’avais pris dans tes bras pour que je puisse atteindre le panier de basket et marquer, Papa ? Tu avais dit que je deviendrais un jour un grand basketteur, un nouveau Tony Parker … *rires* Tu avais tort. Tu avais tort, mais je m’en fichais parce que je savais que tu le disais pour me faire plaisir. Et puis c’est le genre de chose que les grandes personnes disent aux plus jeunes. Tu m’encourageais toujours à être quelqu’un, à savoir ce que je voulais, et à accomplir mes devoirs, comme toi tu l’as fait. Mais toi, tu as fait beaucoup plus. Tu t’es non seulement parfaitement occupé de moi et de maman, mais tu es également venu en aide aux autres personnes dans le besoin. « Les personnes qui sauvent d’autres vies vivront une longue et heureuse vie », encore une fois tu avais tort. Les personnes qui font le bien ne devraient pas partir aussi tôt.
« C’est la vie ! » C’est peut-être l’expression la plus facile face aux situations les plus compliquées. Ça c’est toi qui me l’avais dit. Tu me l’avais dit, mais je n’avais pas encore très bien assimilé la chose. Des personnes perdent leur travail, c’est la vie ! Des couples divorcent, c’est la vie ! Des gens meurent tous les jours, c’est la vie ! Et toi … »
Sa gorge se serra, il bascula sa tête en arrière et ferma les yeux un instant pour reprendre ses esprits. Il ne se laisserait pas submerger par ses émotions. Il ne l’avait pas fait depuis son départ, et il ne commencerait surement pas maintenant !

« Mais là, c’est plus compliqué pour maman et pour moi à vrai dire. Tu lui manques terriblement tu sais. Tu nous manques à tous les deux, et ça a été très difficile. Oh oui ça a été difficile … Mais j’ai pris sur moi du mieux que je le pouvais. Pour toi, mais surtout pour maman. Je pense que ça aurait été beaucoup plus dur pour elle de me voir triste aussi. »

Il songea à sa mère. Il ne se souvenait même plus de la dernière fois où ils pouvaient tous les deux se confier, parler de tout mais surtout de rien. Aucuns secrets entre eux. Mais ca c’était avant. Elle était fragile, et elle était brisée, et la voir ainsi le mettait hors de lui et il avait de plus en plus de mal à se gérer. Si elle savait ce qu’il faisait parfois pour oublier rien qu’un instant, elle ne le supporterait pas.

« Il faut que je te laisse Papa. Je vais voir comment s’en sort maman. Ben oui quoi, maintenant que tu n’es plus là, c’est moi l’homme de la maison ! » dit-il comme s’il voulait détendre l’atmosphère trop pesante à son gout. Il ramassa son sac et sa veste, resta debout quelques secondes devant la pierre avant de se retourner et quitter le cimetière pour rentrer chez lui.