Ce matin, je me suis réveillée de bonne heure car je devais rendre service à un ami. Une fois ce service rendu, une longue journée en cours allait commencer. J'ai déjeuné rapidement, car je reprenais tôt l'après-Midi. Cette journée, était épuisante.

Le cours commençaient vraiment à me saouler. Je passer mon temps entre le travail scolaire, et la gestion du groupe. Un peu de détente ne me ferais pas de mal. C'est pour ça, qu'avec des amis, on a décidé d'aller voir un concert au Thebarton Theater. Il faut dire que j'ai souvent rêvé de jouer là- bas avec mon groupe mais je sens qu'on est pas prèt a jouer en publique. Ça reste un rêve. Je suis retournée chez moi pour prendre une bonne douche froide et me changer pour ce soir. J'ai décidé de mettre une petite robe noire bustier et assez courte. Avec j'ai mis des talon hauts aiguilles et noirs. Je suis rapidement passée dans la salle de bain pour mettre un coup de maquillage, et des anneaux en argents.

On est arrivé là-bas vers 19h30, ça n'avait pas encore commencé. On a juste eu le temps de prendre un petit verre. Le groupe a finalement commencé a chanter. La musique était bonne et on était assez satisfait de l'ambiance. Les amis avec qui j'étais ont décidé d'aller prendre quelque chose au bar. Je suis donc restée pour regarder le concert. Une petite pause est alors annoncée. Ne retrouvant pas mes amis, je décide de me diriger vers le bar pour voir si ils y sont encore. Mais lorsque je suis arrivée au bar, il n'y avait qu'une personne au bar, un homme apparement par son allure. Je suis arrivée devant lui et tout en inspectant les alentours, je lui ai adressée le parole.

Excusez-moi, vous n'auriez pas vu...

J'ai relevé la tête, et en le voyant, j'ai arrêté de parler brievement. Il était blond avec un regard et un sourire très charmeur. J'ai tenté de reprendre mes esprits le plus vite possible.

un groupe personne.. Je... Je les ai perdu et du voup je me retrouve seule.

Il me troublait vraiment. Une sensation m'envahie, mais je ne pouvais pas placer de mot sur ça.

Je me rendit compte que j'avais parlé comme une fille complètement béate. C'était surement ça, mais c'est aussi que je ne m'attendais à voir quelqu'un comme lui. Il me regarda et ensuite désigna la salle avec son meton. -Je n'ai pas vu un groupe, j'en ai vu près de cinquante.
Mon admiration tomba immédiatement. Ce jeune que je trouvais si charmant s'avère être quelqu'un d'orgueilleux et asociable. Et je détestais ça. Il se croyait supérieur à moi lui ? Pourquoi ? Son âge ? Quelle importance l'âge ! J'avais au moins pu voir que mon "cerveau était supérieur". Je comprend que ma question était un peu vague et bête dans ce contexte mais ça n'était pas une raison pour m'envoyer balader comme une conne. Il s'est retourné vers le bar, et j'ai poussé un soupir de dégout et de désaprobation. J'étais toujours debout à coté, tout en parcourant la salle du regard pour essayer de retrouver mon groupe d'amis, et pouvoir les rejoindre au plus vite.
Le jeune homme se retourna vers moi. -Si j'étais vous je les attendrait ici, près du bar. Il y a deux endroits où tout le monde passe et repasse à une soirée : le bar, et les toilettes. Mais je vous déconseille de choisir les toilettes, c'est pas terrible d'y passer la soirée.

Pour faire quoi ? Être obligée d'être a côté de vous ?

Ai-je répondu sur un ton assez agressif. Il faut dire qu'il m'avait vraiment déçue. Mais en même temps, il avait raison, c'était soit le bar soit les toilettes. Et il faut dire que les toilettes ça n'était vraiment pas agréable. J'ai donc été forcé de m'asseoir au bar. Je me suis assise, en faisant en sorte qu'il y ai un tabouret entre lui et moi.

J'ai attendu un moment et j'ai décidé de demander au serveur un shoot de vodka. Avec la foule qu'il y avait, je n'étais pas prète de retrouver mon groupe. Et puisque j'étais là, autant en profiter. Dès qu'il m'a servi le shoot, je l'ai direct bu cul-sec. Et j'ai commencé une attente qui je pense sera interminable, et en plus à coté de quelqu'un de grossier. Bref, la soirée s'annonçait bien ai-je pensé ironiquement.

Ça faisait du bien un petit verre comme ça. Même si je sais que je ne tiens pas très bien l'alcool, j'avais envie de boire ce soir. Ce n'était que le début. Je sentait l'alcool remonter jusqu'a mes tempes, et je me sentais bien. Je pensais toujours a l'inconnu a coté de moi. Il m'avait mal parlé, mais pourtant je ne lui en voulais pas pour ça. Je lui en voulais parce qu'il avait brisé ma vision que j'avais de lui, qui était positive. Mais bon, c'est comme ça, il y a de tout. Alors que je pensais a redemander un verre, je l'entendit me parler. -Vous avez le droit de boire ça au moins ? Vous avez dix-huit ans ? Je me mis a sourire, car cela m'amusait.

J'ai l'âge que j'ai, monsieur le curieux. Et de toute façon que pourrait t'il m'arriver qui vous préoccuperait ?

Je souriais en disant ces mots et me suis retournée face au barman en même temps. J'ai alors commandé mon autre verre de vodka, et dès qu'il me fut servi, j'ai pointé mon verre vers lui.

Alors voilà ! A vous et votre...votre...votre arrogance envers une jeune fille qui demande de l'aide.

Je souriais toujours. J'ai bu celui là cul-sec encore une fois. Il me regardait toujours. J'avais beau avoir une mauvaise impression de lui, je n'arrivais pas à le detester, aussi détestable qu'il était. Je ne sais pas, il y avait un truc en lui qui faisait qu'il avait l'air spécial. Mais bon je ne le connaissais pas, alors je ne comprenais pas moi-même pourquoi j'épprouvais cela.

Une amie de mon groupe perdu arriva soudain, et s'assoit sur le tabouret entre nous. Elle m'avait enfin retrouvée. Elle me fit savoir que les autres étaient partis. Je m'apprêtais donc à partir avec elle, mais elle me demanda si je pouvais la laisser seule avec son copain. Je ne pouvais évidement pas dire non. Elle m'a alors dit qu'elle dirait au Taxi de revenir me chercher, et qu'il serait là d'ici trois quarts d'heure, voire une heure. Puis après m'avoir dit aurevoir, elle est partie.

Supeeeeer

Ai-je soupiré à voix basse à moi même en retournant vers le bar. Pour l'attente, j'ai commandé un troisième verre que j'ai laissé devant moi sans toucher pour l'instant.

Sachant que je n'aurais jamais fait ça à personne, je ressentais un sentiment de haine. Je n'avais plus envie de rire ou autre chose, moi, de naturel souriant. La seule chose qui me restait à faire c'était de déprimer en attendant que le taxi revienne. De plus, j'étais en compagnie de quelqu'un qui faisait tout pour me mettre le moral encore plus bas qu'il ne l'était. Je n'avais toujours pas touché à mon troisième verre. C'était bien la peine d'essayer de les retrouver mademoiselle l'agressive. Maintenant j'aimerais vraiment voir votre carte d'identité, puisque travaillant ici je n'ai nullement l'envie de vous voir ivre morte sur le comptoir dans deux heures. En plus de ça je suis clairement du genre à appeler la police rien que pour vous envoyer en cellule de dégrisement. Dans d'autres circonstances, j'aurais surement souris et répondu quelque chose pour détendre l'atmosphère, mais je n'avais même plus envie de rien. Sans même me retourner ou prononcer un mot, j'ai plongé ma main dans mon sac pour tenter de trouver ma carte d'identité. Une fois en main, je lui ai balancé en la faisant glisser sur le comptoir avec une certaine nonchalance. De toute façon il pouvait bien les appeler, j'étais majeur et je ne risquais rien. J'avais envie de sortir du bar, d'aller ailleurs, loin ce cet inconnu. Mais quelque chose, je ne saurais dire quoi, m'empêchait de bouger. Quand il attrapa ma carte, je bu finalement mon dernier verre. Mais je n'en ai pas recommandé un de suite. J'attendais. Je ne sais pas trop quoi, surement ma carte d'indentité. Enfin bon j'attendais.

Vous êtes contents ?

Ai-je répliqué sur un ton assez calme, neutre. Puis je me suis levée pour aller chercher ma carte. Je me suis assise sur le tabouret à coté de lui afin de lui demander ma carte d'identité. J'ai juste demandé un dernier verre. Puis je me suis retournée vers le jeune blond pour lui faire comprendre que j'attendais qu'il ai fini.

Il me rendit ma carte après l'avoir inspectée.
-Non pas vraiment Miss Parker. Car ça veut dire qu'il n'y a rien que je puisse faire pour vous empêcher de descendre shooter sur shooter. Cette dernière phrase me fit sourire. Ça me donnait presque l'impression qu'il s'inquiétait pour moi.

En quoi est ce que ça vous inquiète ? Demain, vous m'aurez déjà oublié ainsi que notre conversation. Alors je ne vois pas en quoi ça vous importe.

J'ai resouris en répondant. Ça devait être les premiers sourires depuis que mes amis m'avaient lachés. D'ailleurs je n'aurais pas pensé qu'ils auraient été provoqués par lui. C'est vrai, quand on y pense, je ne le connaissais pas. Alors que je n'avais toujours pas touché au dernier verre commandé, il de retourna vers moi, ce qui me surpris sur le coup. -Pourquoi cette descente fulgurante ? Laissez-moi deviner... Vous ne parvenez pas à vous amuser sans un minimum d'alcool dans le sang ? Du mal à vous lâcher ? Ou... grosse déprime ? Je pense que le dernier terme était assez aproprié. Je pris le verre dans la main, pour regarder cette chose qu'on appelle l'alcool et qui résout bien de chose pour beaucoup d'entre nous. Puis j'ai reposé le verre pour regarder mon interlocuteur dans les yeux avant de répondre.

Haha, non je n'ai pas besoin d'alcool pour m'amuser. C'est une déprime mais ça passera ! Je serais bientôt chez moi, et des demain je retrouve mes amis et tout ira bien.

Je répondais avec un sourire sur les lèvres pour lui montrer que oui, tout ira bien. Même si derrière je sais très bien que, lorsque je suis abandonnée par mes proches, j'ai le souvenir de ma solitude lorsque je suis allée en cure. C'est un souvenir qui me reviens quand je déprime et que j'ai de plus en plus de mal à garder pour moi.
Je me suis retournée face au bar, et j'ai repris mon verre à la main en regardant le liquide qu'il contenait.

J'ai reposé le verre en tentant d'enlever de ma tête, les souvenirs malsains qui me faisaient déprimer. Ça ne marchait pas vraiment, mais sans savoir pourquoi, parler avec cet inconnu, me faisait en quelque sorte du bien. Mais la raison était complètement inexplicable. Hé bien... si j'avais un quelconque sens moral je dirais que je m'inquiète de voir votre nom demain dans le journal dans la rubrique nécrologique, parce que vous aurez fait un coma éthylique fatal, qu'un chauffard vous aura renversé au beau milieu de la chaussée, ou alors qu'un malade aura profité de votre ébriété pour vous faire ce qu'on imagine bien. Mais vous avez raison, je ne suis pas le pape, et ça ne me fait ni chaud ni froid. Dans un sens, j'étais obligée d'admettre qu'il n'avait pas tort. Je repris le verre en main mais j'y ai juste bu une petite gorgée. Alors que je redéposais le vers, il se pencha vers moi. Je fut très surprise, mais n'ai eu aucune réaction. Je le regardais juste dans les yeux. -De quelle couleur sont vos yeux ? Cette question m'a interppelée. C'est vrai, pourquoi demander la couleur de mes yeux. Il le voyait bien. Mais bon j'ai quand même pris la peine de lui répondre.

Euh je pense qu'ils sont gris-vert. Pourquoi une telle question ?

C'est à ce moment que je me suis vraiment rendue compte que je parlais à quelqu'un dont je ne connaissais pas le nom.

Hmm, excusez-moi, mais comment vous appelez vous au fait ?

J'ai repris une gorgée de mon verre. Je commençais à sentir la fraicheur de la climatisation. J'avais une robe bustier, ce n'était évidement pas très chaud. Pour obtenir le plus de chaleur possible, je déttacha mes cheveux afin qu'ils me tiennent un peu chaud. Mais je frissonais quand même.

Oui, c'est vrai, il avait prit connaissance de mon identité, mais je ne connaissais même pas son nom. Je le lui avais alors demandé. -Je m'appelle Lucan, et je m’interrogeais sur la provenance de votre prénom. J'ai cru que c'était en rapport avec vos yeux, mais non. Lucan ? Je n'avais jamais entendu ce nom. Je le trouvais très original. Pour ce qui est de la provenance de mon prénom, je n'en avais aucune idée.

Ah, et bien désolé, je ne pourrais vous être d'aucune utilité pour ce qui est de la provenance de mon prénom.

Il bu cul sec son verre. Puis il se tourna vers moi, -Vous voulez aller dans un endroit plus chaud ? Je peux vous emmener en coulisse si vous voulez, les projecteurs réchauffent la pièce et on y voit la scène de près, sous un angle différent, mais de prêt. Il avait du remarqué que j'avais froid. Je commençais presque à trembler d'ailleurs. Cette idée ne me déplaisait pas, j'avais vraiment besoin d'un coin chaud. En plus, d'après lui, on verrait le spectacle de près. Il est descendu de sa chaise et regarda toute la salle comme s'il chercheait quelqu'un ou quelque chose. Puis il se retourna vers moi. -Si ça peut vous rassurer on ne sera pas seuls là-bas, y'a pas mal de monde en régie. Avec ces mots, j'ai eu une envie de rire. Je n'avais pas peur qu'il me fasse quelque chose. Mais je dois quand même avouer que ça pourrait avoir un coté rassurant. Je bu la fin de mon verre d'une traite.

Ça me parraît être une bonne idée, merci

Puis je me suis levée de mon tabouret pour m'appreter à marcher, mais mon talon me fit trébucher, et je me suis rattraper en accrochant le jeune homme. Un sentiment de honte est immédiatement monté en moi.

Oh mon dieu, je suis vraiment désolée. J'avais déjà oublié que je portais ces talons là. Excusez-moi, vraiment.

Il me rattrapa de justesse avant que je ne tombe pour te bon. Et me rassura en me disant que ce n'était rien. Vous me donnez votre main ? Je vous emmène dans un endroit où les câbles courent sur le sol malheureusement pour vous et vos talons. Et puis ça nous évitera de nous perdre dans la foule. Et sans avoir eu le temps de répondre, il attrapa ma main, et m'entraîna au milieu de la foule. Sa main était chaude. Il nous freyait un passage, tant bien que mal, à travers la foule. Puis nous sommes entrés par une porte autorisée au personnel seulement. Il m'indiqua la présence des câbles sur le sol. Commença alors pour moi un parcours du combattant. Puis nous avons pris un escalier qui montait sur la scène, et il m'a entraînée sur le derrière de la scène, où il y avait beaucoup de caisses entreposées. Il fut basculer une caisse, et nous nous sommes assis l'un à coté de l'autre. On voyait la scène comme personne ne la voyait dans la salle. Et il n'y avait pas grand monde là où on était. Comme il l'avait dit, les projecteurs réchauffaient l'air et donc je me sentais mieux. -Ça va mieux ? Me demanda t-il en me regardant.

Oui, beaucoup mieux, merci..... Finalement, vous êtes sympa, je dois vous avouer que ce n'est pas première opinion que j'avais de vous.

Ai-je rajouté en le regardant toujours, et en esquissant un petit sourire, sincère cette fois. Son regard me troublait toujours autant que lorsque je l'avais vu la première fois. Il y avait comme quelque chose de spécial dedans. Mais pourquoi je pense ça moi ? Je ne le connais même pas.

Il passa sa main dans ses cheveux, il m'apparu assez beau en fin de compte. Je le regardais en attendant sa réponse. -Je crois que la première impression est rarement la bonne, non ? De toute façon ne vous bilez pas, je suis souvent mal jugé au premier abord. D'un coté je comprenais pourquoi, il était froid lorsqu'on ne le connaissait pas. Mais d'un autre coté, je ne comprenais pas pourquoi un beau jeune homme comme lui serait mal jugé. Enfin je veux dire qu'il travaille dans un bar que beaucoup de monde fréquente, c'est pas comme s'il était dans le milieu de la drogue ou autre. Se méfier des apparences Saf', écoute tes amis, tu vas retomber dans le piège sinon. Mais bon lui, il ne pouvait pas être quelqu'un de mal. Bien qu'il m'intriguait, je ne connaissais rien de lui à part son prénom, et son lieu de travail. Son caractère était assez compliqué à cerner. -Pour être franc je vous avais mal jugée également Safira. Je vous ai prise pour une adolescente capricieuse en fait, Adolescente vous l'êtes, mais capricieuse je ne crois pas, je dirais plutôt impulsive et têtue, mais pas tant que ça. Avoua t-il avec un sourire. Un rire s'échappa de ma bouche.

Mes amis me disent en permanence d'arrêter de penser aux autres, de m'occuper un peu de moi, mais je peux pas, c'est comme ça, de plus, ils me disent de me méfier, que je suis trop naive, mais je m'entête toujours à en savoir plus sur un inconnu, ou aider cet inconnu alors que je ne le connais pas, oui, je suis têtue, je n'écoute que moi lorsqu'il s'agit de prendre des décisions, même quand j'ai tous mes proches sur le dos, je reste sur mes convictions. Je ne dis pas que c'est une qualité que d'être têtue à ce point dis-je avec un petit sourire J'ai souvent fais les mauvais choix...

Je gardais toujours ce sourire, mais ai baisser un peu la tête pour regarder en direction du sol. Puis j'ai senti sa main s'approcher de moi. Il replaça doucement une mèche qui tombait sur mon front, ce qui me fit relever la tête. -Je ne suis pas quelqu'un de facile à vivre non plus, donc c'est sympa à vous aussi d'être restée Mon regard était maintenant plongé dans le sien. Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive.

Je.. Je vous en prie, ça n'était pas si terrible que ça.
Mon... Mon Taxi sera là bientôt

Je n'ai toujours pas détaché mon regard du sien, je n'avais évidemment pas envie de partir. Un sentiment étranger m'envahissait, j'avais comme l'impression d'être invulnérable, protégée. Mais il restait un inconnu.