Aemillia Rosalynn Brentwood

my identity card Hey, salut toi ! Sais-tu que je suis né(e) à Adélaïde en Australie ? C'était le 24 Août 1988 et je suppose que tu as donc deviné que j'ai 24 printemps ! Je suis issu(e) d'une famille pauvre et actuellement je suis en couple. D'ailleurs j'aime les deux sexes mais le plus important pour moi c'est la vengeance. Je fais donc partie des Young, Wild & Free. En ce qui concerne mon activité dans la société je suis croupière, d'ailleurs mes collègues me disent souvent que je ressemble à Nina Dobrev, c'est fou ça, non ? all my soul Déterminée Orgueilleuse Sensible Manipulatrice Posée Solitaire Indépendante Rebelle Franche Opportuniste Souriante Têtue Sociable Impulsive Marrante Caractérielle

Dans cette partie, tu devras lister 10 affirmations au sujet de ton personnage, afin qu'on le connaissent un peu mieux. Cela peut concerner ses goûts, ses hobbies, ses manies, ses habitudes, ses tics, ses phobies ou ce qui l'aime. Bref tout ce qu'il te semble utile à savoir ! Et C'est même pas la peine d'écrire un roman !
Aemillia aime par dessus tout la glace au citron et les pâtes
Déteste recevoir des ordres ou encore parler de sa mère
A l'habitude de serrer les poings quand elle est énervée et remettre ses cheveux en place quand elle est gênée si elle ne se mord pas la lèvre inférieure
Adore passer ses dimanches au lit à regarder des films
Elle ne peut se passer de son téléphone et de sa trousse à maquillage
A une peur bleue des petites bêtes, araignées comme abeilles ou moustiques
C'est une pro au poker et pour cause, c'est la reine de la manipulation et de la fourberie
Très mauvaise joueuse, elle ne supporte pas perdre ou avoir tord et a du mal à reconnaitre ses fautes
Elle s'emporte facilement et tape très souvent du pied en fronçant les sourcils quand elle n'est pas d'accord
Aemillia joue du piano depuis quatre ans et chante quand elle s'ennuie

Hey salut toi ! Oui toi ! Dis-moi tu serais prêt à répondre à quelques questions ? De toute façon avec Anonymous qui traine dans le coin, il faudra bien que tu t'habitues à ce qu'on parle de toi ! Passons au questionnaire de la ville !

Alors depuis combien de temps es-tu à Adelaïde ? Heureux d'être là ? La rénovation de la ville et la nouvelle affluence touristique t'en penses quoi ? Je suis à Adélaïde depuis quelques semaines seulement et si je suis ici, c'est simplement pour pourrir la vie de mon père et ma sœur jumelle histoire de me venger pour tout ce qu'ils m'ont laissé traverser seule. Je déteste cet endroit, je préférerais de loin être chez moi, bien que ce soit assez agréable si on passe sous silence le fait que mon père est maire de la ville. La rénovation de la ville... Je dois dire que je ne l'ai jamais connu autrement que comme elle l'est aujourd'hui alors je n'en sais rien puis, le tourisme... Sans le tourisme, cette ville serait complètement morte, déserte et peu intéressante alors moi je dis, il faut que ça continue comme ça sinon je vais très vite m'ennuyer.

Au fait tu es plutôt du genre à lire les ragots ou à en envoyer ? Anonymous et son blog t'en penses quoi ? Tu le consultes souvent ? Je ne les envoie pas tout simplement parce que je viens seulement d'arriver et que je ne connais pas assez de monde pour lancer des rumeurs par contre, j'adore les lire, surtout quand elle me concerne -ou plutôt qu'elles concernent ma soeur cachée-. Je dois qu'Anonymous peut être d'une très grande utilité pour ma vengeance, comme il peut être un moyen de faire foirer mon plan. Cet inconnu peut jouer en ma faveur tout comme contre moi et donc, je ne sais pas vraiment quoi en penser. Par contre, je suis bien évidemment les ragots.

Dis-moi le Adelaïde's Daily, tu le lis ? Pour ou contre ce journal sur la ville ? Je le lis pour me tenir informer des dernières nouvelles de la ville et si je devrais choisir un camp... Non franchement, je ne sais pas. Sans ce journal, je n'aurais jamais connu mon père et ma jumelle mais, si c'est pour les voir se trémousser sur la première page de couverture, je suis naturellement contre. Considérée moi donc comme totalement neutre dans cette histoire d'Adélaïde's Daily.

All my Secret Life

"L'enfance et la famille"

« Maman, pourquoi je n’ai pas de papa comme toutes les petites filles de mon âge ? » Je n’avais jamais posé de questions à ma mère sur ma famille avant ce jour. Elle était malade, toujours fatiguée et complètement perdue dans sa tête. Je me débrouillais seule, trouvais seule les réponses à mes questions or celle-ci, je n’arrivais à la résoudre sans son aide. Toutes les jeunes de mon âge avant une père, des grands-parents mais, également des frères et sœurs. Moi, j’étais seule avec ma mère. Je l’avais toujours été. Non pas que ça me dérange, j’aimais ma mère plus que tout au monde et, j’étais très heureuse à ses côtés. Je n’étais pas riche, je n’avais pas tout ce que je désirais en claquant des doigts, les fins de mois étaient très difficiles mais, j’avais tout l’amour dont j’avais besoin et c’était sans aucun doute la chose la plus importante au monde. « Ecoute ma chérie, tout le monde n’a pas ses deux parents tu sais… La vie est pleine de tournants qui font que certaines choses ne se passent pas comme prévues et donc… » Je voyais qu’elle était gênée quand elle me parlait de cela, comme si elle se sentait coupable de quelque chose or, je ne lui reprochais rien. J’essayais juste d’en savoir un peu plus sur moi, sur nous, sur notre passé, notre famille… Je voyais qu’elle changeait ses mots mais qu’elle n’arrivait à s’exprimer et c’est pour cela, qu’esquivant un léger sourire, je l’interrompis en posant une nouvelle question : « Je ne le rencontrerai jamais pas vrai ? » L’un de ces longs soupirs s’échappa d’entre ses lèvres. Ceux-ci, je les connaissais par cœur. Elle s’en servait souvent quand elle ne savait quoi répondre, quand elle ignorait que dire. Me serrant dans ses bras, elle déposa un baiser sur mon front alors que mon regard se perdait dans le sien. « Je n’en sais rien Aemillia, peut-être qu’un jour… » Elle vint à plaquer l’une de ses mains contre sa tempe en grimaçant. Passant un bras autour de sa taille, je vins à l’aide à s’asseoir sur le canapé qui se trouvait non loin. J’avais l’habitude de cela. Ma mère était atteinte de schizophrénie et de dépression. Elle me parlait souvent d’un homme qu’elle avait aimé, sans aucuns doutes mon père bien qu’elle ne l’ait jamais mentionné clairement. C’était à cause de lui que les choses avaient mal tourné, elle avait souffert de cette rupture et en était devenue à déprimer. Je ne connaissais pas cet homme or, je le haïssais déjà de faire souffrir ma mère de cette sorte même après son départ.

"L'adolescence et les trafics"

« T’as du travail pour moi ? » Je rejoignais l’un de mes amis dans une petite ruelle sombre en pleine nuit. Je n’étais qu’une adolescente et je savais pertinemment que je n’avais pas à trainer dans les rues seule à une heure pareille or, j’étais différente des autres. Je ne faisais pas cela pour m’amuser ou même pour l’adrénaline que cela procurer mais, parce que j’avais besoin d’argent. J’avais été serveuse, braqueuse professionnelle, j’avais couché avec des hommes en me faisant payer, j’avais été danseuse, vendeuse et tout cela sans aucunes hontes ou craintes parce que je devais aider ma mère à payer l’appartement mais également le traitement dont elle avait besoin pour s’en sortir. Oui, j’étais prête à tout pour sauver la personne que j’aimais le plus au monde, ma seule famille et celle à qui je devais la vie bien évidemment. J’avais appris très tôt à m’occuper de moi-même mais également de ma mère, j’étais autonome, obéissante sauf quand il s’agissait de sortir au beau milieu de la nuit pour travailler. Oui, j’avais grandi bien trop vite mais, cela ne me posait pas de problème car l’amour que l’on porte à sa mère n’a pas de prix. « Arrête Aem, tu vaux mieux que ça. » Je savais qu’il détestait que je me vende de la sorte, que je me fasse exploiter mais, jamais besoin d’argent et il en avait totalement consciente. Je roulais les yeux en soupirant, tapotant mes doigts contre ma cuisse impatiente de connaitre sa réponse. Finalement, face au silence, je finis par craquer en déclarant les bras croisés : « J’ai besoin de ce fric Jay, si tu me donne rien, je serais forcée d’aller voir ailleurs mais dans tous les cas, je le ferais donc… » Il savait de quoi j’étais capable, on se connaissait depuis bien longtemps et c’est pourtant il me stoppa en plein élan en haussant la voix pour que je me taise : « Je ne peux pas te faire ça, je te mets sur un autre coup. » Alors là, un sourire illumina mon visage et je lui sautais au cou heureuse qu’il est fini par caler et m’offrir ce que je voulais. « Tout ce que tu veux mon cœur, tant que je travaille, je suis heureuse. » Oui, je n’étais pas comme les autres adolescentes de mon âge et la prochaine étape fut le deal. Je vendais de la drogue pour pouvoir payer les médicaments de ma mère et jamais je ne me suis fait prendre sur un coup. J’étais vraiment une pro au la matière !

"Le choc et le décès"

« M’man ! Réveilles toi s’il te plait ! Je t’en prie, ne me laisse pas ! » Je rentrais de l’université quand je découvris ma mère allongée sur le sol de la salle de bain complètement inconsciente. A côté d’elle se trouvait une boîte de médicaments vide, seule une petite pilule et une petite tache de sang non loin de son crâne occupées le sol d’un blanc pur. Il ne me fallut pas plus de cinq petites minutes pour m’imaginer la scène. Ma mère se contemplant dans le miroir prit une nouvelle fois beaucoup de trop de cachets après avoir oublié la dose qui était conseillée ou plutôt imposée par le médecin. Elle avala toute la boîte et resta immobile, debout jusqu’à ce que son corps soit pris de vertige. Alors, agrippant le lavabo pour rester en équilibre, ta tête tourna de plus en plus vite, un bruit sourd occupa son cerveau et elle dut tout lâcher pour plaquer ses mains contre ses oreilles pour faire en sorte que tout cela cesse. Faible, elle se laissa tomber sur le carrelage alors que sa tête heurta maladroitement le coin de la baignoire. Je restais figée devant l’entrée quelques secondes seulement avant de me jeter à ses pieds les larmes aux yeux, la suppliant de se réveiller, la secouant dans tous les sens pour qu’elle réagisse, vérifiant si elle respirait toujours qu’une façon constante. Je sortis alors mon portable de la poche et, paniquée, j’appelais les urgences pour qu’ils viennent rapidement à mon secours. Une dizaine de minutes plus tard, des infirmiers arrivaient par l’ascenseur, leurs pieds résonnaient dans tous l’immeuble accompagné de mes pleurs ce qui fit sortir plus de la moitié des voisins. Tout le monde assistait à la scène, impuissant, ils essayaient tant bien que mal de me rassurer mais, rien à faire. J’accompagnais alors ma mère à l’hôpital, restant dans la salle d’attente comme on me l’avait demandé. Tapant du pied, stressée et tremblante, je passais une main dans mes cheveux en attendant les médecins qui se faisaient de plus en plus longs. « Mademoiselle Brentwood ? » Mon nom résonna dans la salle pâle et vide. Je me levais donc brusquement, faisant quelques pas en direction de l’infirmière, les bras croisés, serrant contre moi mon gilet puisqu’un frisson parcouru mon corps à cet instant même. Mon cœur s’emballa de nouveau, je n’avais plus aucun contrôle. « C’est moi ! Est-ce qu’elle va bien ? » Le regard que me lançait l’infirmière ne m’annonçait rien de bon. Elle ouvrit son petit carnet et plongea le nez dedans comme s’il y avait la réponse à l’intérieure. A tous les coups, cette dernière cherchait ses mots et mon impatience commençait à prendre le dessus. Je ne savais pas si je devais pleurer ou m’énerver, j’entrouvris donc la bouche, prête à faire ma réponse quand elle se décida finalement à parler. « Les médecins disent qu’elle a très peu de chance de s’en sortir… Elle est actuellement maintenue dans un coma artificiel. » Je restais sans voix face à cette phrase. Très peu de chances de s’en sortir, ce n’était pas une victoire mais, le combat n’était tout de même pas fini. Je savais que tout n’était pas encore perdu. Je tournais alors le dos à l’infirmière sans un mot puis, me rendis à l’accueil pour demander le numéro de chambre de ma mère. Je m’y rendis tous les jours quand je ne travaillais pas pour pouvoir payer les frais hospitaliers de ma mère, je dormais là-bas comme une seconde maison. J’étais toujours présente pour elle.

"La rencontre et l'amour"

« Ezoah, qu’est-ce que tu dis si je t’annonce que je pars pour Adélaïde ? Tu pars avec moi, pas vrai ? » Ezoah ? Qui c’est ? Bah ma petite amie depuis un bon moment déjà bande d’incultes ! Eh oui, étonnant hein ? Moi qui ne pouvais me passer des hommes… Il faut dire qu’elle avait su arriver au bon moment, au moment où j’avais besoin de parler, au moment où j’avais besoin de quelqu’un. Elle était arrivée avec son grand sourire et ses mots rassurants. Elle avait su s’y prendre et bien que cela fut dur dans un premier temps, j’avais fini par laisser parler mon cœur et passer au-delà des apparences. Pas mal de choses nous opposait et pourtant, notre amour à tout de même était plus fort que tout. Jamais je ne me serais sentie capable d’aimer une femme avant Ezoah or, elle est vraiment parfaite et sans elle, je ne sais pas si je m’en serais sortie jusqu’ici, je ne sais pas si j’aurais réussi à remonter la pente. « Qu’est-ce qu’on va faire là-bas ? » Me demanda-t-elle avec un sourire collé aux lèvres. Je devais impérativement me rendre à Adélaïde puisque qu’après de longs mois de recherches, j’avais réussi à retrouver mon père et découvert que j’avais une jumelle cachée. Oui, se fut le choc pour moi. Je m’attendais de découvrir un père dans une situation aussi critique que la mienne or, ce ne fut pas le cas. Je me décalais pour laisser Ezoah regardait ce que j’avais trouvé sur internet et, me tournant face à elle, je me mis non loin de l’ordinateur en demandant : « Je pense avoir retrouvé mon père et… Mon charmant double. Tu ne trouves pas que l’on se ressemble comme deux gouttes d’eau ? » Bien sûr qu’on se ressemblait puisqu’on était jumelles. Je me mis à rire avoir que Ezoah en restait bouche bée. Après quelques secondes de silence, elle finit par s’étonner : « Wahou ! C’est impressionnant. De vraies jumelles. » Cela me fit rire de plus belle et il ne lui fallut qu’un court instant pour faire de même. Il y avait six mois, j’avais dû faire débrancher ma mère car les médecins m’avaient affirmé qu’il n’y avait plus aucune chance pour qu’elle se réveille, qu’il fallait que je la laisse partir, qu’elle serait plus heureuse ailleurs. Après avoir longtemps hésité, j’avais fini par caler et leur donner raison. Les frais d’hôpitaux étaient beaucoup trop importants pour continuer. J’avais eu énormément de mal à digérer la nouvelle et d’ailleurs, j’en souffrais encore aujourd’hui. Je voulais faire quelque chose pour elle et la meilleure idée qui me vint en tête fut celle que je venais d’entreprendre. J’avais fait de nombreuses recherches soutenue par ma petite amie pour retrouver l’homme dont ma mère m’avait parlé à longueur de journées. J’avais appris que c’était mon père en constatant la ressemblance mais également cette fameuse sœur que j’avais. J’avais appris qu’ils étaient plutôt riches, à la tête d’une petite ville nommée Adélaïde et qu’ils n’avaient manifestement rien fait pour m’aider à m’en sortir avec maman. Ils m’avaient laissé seule face à tous ces problèmes et aujourd’hui, je les tenais entièrement responsables du décès de ma mère. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils allaient souffrir autant que moi ces dernières années. Nous allions nous rendre à Adélaïde et j’allais faire ce qui était la meilleure solution. Me venger.

"La nouvelle vie et la vengeance"

« Maëlynn ? » Cela ne faisait que quelques jours qu’on avait emménagés à Adélaïde. Ezoah avait fini par accepter de venir avec moi à mon plus grand bonheur. Elle travaillait en tant qu’agent immobilière et de mon côté, j’étais croupière dans un casino la nuit. Oui, nous ne faisions pas les mêmes horaires mais, cela ne nous empêchait pas de passer du temps ensemble. En tout cas, aujourd’hui, je m’échappais aujourd’hui pour partir en repérage, en apprendre un peu plus sur la ville comme sur ma famille. J’entrais dans un café, naturellement et marchais en direction du comptoir pour commander à boire. C’est alors que ce fameux prénom retentit dans la salle et, après m’être retournée dans tous les sens, j’avais fini par comprendre que cet homme ne s’adressait à autre personne qu’à moi. Oui, ma jumelle devait surement se nommer ainsi, la pauvre ! Bref, je m’avançais donc vers le jeune homme avec une seule et unique idée en tête, en apprendre un peu plus sur mon double, sur cette personne que j’étais sensée être ici. Je m’installais au bar, le sourire aux lèvres ignorant tout de cette personne à qui je répondais simplement : « C’est bien moi ! » Le truc c’est que je ne savais pas quelle était la relation de me sœur avec cet inconnu, je ne savais pas de sa vie, de son caractère et donc, j’en faisais à ma tête. Je posais mon sac sur le siège d’à côté et tournais le visage vers le brun au regard intense. Je me surprise à le fixer pendant quelques secondes sans rien dire et, stoppais cela quand il vint à prendre la parole. « Je ne pensais pas te revoir de sitôt. » Qu’est-ce qu’avait bien pu lui faire Maëlynn pour qu’il réagisse de la chose ? J’étais bien décidée à le savoir ! M’accoudant au bar, je souris doucement en répondant assez brièvement pour ne pas faire de conneries et dire quelque chose que je ne devais pas et qui me ferait perdre tout espoir de vengeance. « Eh bien, je suis là, où veux-tu que je sois ? Tu me payes un verre ? » Il avait l’air surpris par mes paroles mais ne me posa pas plus de questions, heureusement d’ailleurs. Il fallait vraiment que je me tienne au courant des relations qu’avait ma jumelle avec chaque personne de la ville pour pouvoir lui pourrir la vie et semer le chao dans sa petite vie qui semblait si parfaite. « Deux bières s’il vous plait ! » En tout cas, il avait bon goût. Cet homme se nommait Liam d’après ce que j’avais pu en déduire. Il était charmant autant intérieurement que physiquement et je parlais longuement avec lui, de tout et de rien. J’essaye d’être neutre par rapport à mes propos tout en montrant que j’étais bel et bien Maëlynn. Notre ressemblance était plus forte que tout et donc, quoi que je dise ou fasse, il marchait. J’étais assez calme, marrante, souriante comme je pouvais l’être dans la vie de tous les jours. Je ne savais pas si Maëlynn était également comme cela mais pour le moment, Liam avait l’air d’apprécier cette femme. Nous nous quittions donc sur une dernière bière, sur des paroles que pouvaient échapper de vieux amis et, je rentrais par la suite chez moi. J’aimerais bien en faire quelque chose. Il avait l’air assez troublé par Maëlynn et donc, je pouvais m’en sentir comme vengeance. Aujourd’hui, je n’espère qu’une chose, le revoir… Pour de mauvaises ou de bonnes attentions ? Je l’ignore encore.